Roraima, enjeux brésiliens d'une triple frontière
Cette note d'analyse porte sur l'importance de l’État de Roraima dans la relance du contentieux opposant le Venezuela au Guyana.
En novembre 2023, la résurgence de ce contentieux conduisit au référendum portant sur l'annexion de l'Essequibo ou "Guyana Esequiba" selon Caracas. Les négociations sur la délimitation des frontières maritimes de cette région aux enjeux énergétiques et miniers conséquents sont gelées depuis 1966. Les récentes découvertes en hydrocarbures (2015) viennent alors réveiller ce contentieux à la frontière brésilienne. La définition des frontières entre le Brésil et le Venezuela (5 mai 1926) intervient dans le processus d'internationalisation du fleuve Amazone et dans le cadre de la délimitation en matière de navigation fluviale.
Quant à la frontière avec le Guyana, sa délimitation remonte à l'arbitrage international de 1904 par le roi d'Italie, Victor Emmanuel III, et fut ratifiée par l'Accord de Londres en 1926. Il subsiste néanmoins d'autres contentieux à proximité des régions Nord et Nordeste, que nous pourrions éventuellement situer dans ce que l'on nomme le Bouclier Guyanais. Ces contentieux opposent : la Guyane Française et le Suriname ; ce dernier et le Guyana ; et bien entendu, le Guyana et le Venezuela.
Le contexte de la triple frontière présente un ensemble d'enjeux à la fois nationaux et internationaux pour la politique brésilienne de développement des infrastructures et de défense. les villes de Pacaraima et Boa Vista relient la seule route aménagée que puisse emprunter la FANB pour atteindre le Guyana en son Sud-Ouest. Ainsi, les revendications de Caracas se faisant de plus en plus manifestes, le Brésil a initié les déplacements de logistiques et régiments dans le cadre de l'Operação Roraima, tout en se présentant comme facilitateur au cours du dialogue entre le Guyana et le Venezuela.
La première partie présente sommairement le contexte dans l’État de Bolivar à proximité de la triple frontière, ainsi que les déplacements opérés jusqu'alors par l'Exército Brasileiro. La seconde partie présente des éléments de la portée géopolitique de Roraima et de la ville de Boa Vista, dans le contexte de la triple frontière. Enfin, la troisième et dernière partie, "la vue d'ensemble", tente modestement d'identifier les fonctions données à cette opération vis-à-vis des acteurs régionaux.
Ressources
Le matériau utilisé pour la réalisation de cette note provient de données essentiellement issues du web ainsi que de la littérature académique. Les références notées en pieds de page conduisent aux ouvrages consultés ainsi qu'aux sources d'informations publiques, journalistiques, éducationnelles, etc. Les données spécifiques aux infrastructures et compagnies proviennent de Global Energy Monitor (voir en note de bas de pages). Les captures d'images ont été faites à partir de la plateforme wiser.ly. Une partie des couches servant à la production de la carte de la section "Itinéraire et renforcement vers le nord" viennent de Natural Earth Data, Humanitarian Data Exchange et Hotosm. L'autre partie a été produite manuellement et exportée via la plateforme export.hotosm.org et geojson.io sur base d'informations diffusées par l'Exército Brasileiro et récoltées aux cours des lectures de sources citées en notes de bas de pages.
Situation au Venezuela et au Brésil (Novembre 23 - Février 2024)
Suite à la relance des revendications vénézuéliennes sur l'Essequibo et son espace maritime (voir : champs Stabroek) et aux réactions de Caracas quant à la présence du Southcom au Guyana Esequiba, le Brésil fut particulièrement attentif aux tensions et perturbations éventuelles que cela puisse supposer sur son propre territoire et à ses frontières. Le référendum du 3 décembre 2023 a certes pu accélérer le déplacement des forces brésiliennes au nord du pays (janvier 2024).
Vers Pacaraima et aménagements d'Isla de Anakoko
Dans l’État de Bolívar, à proximité de la triple frontière, la Fuerza Armada Nacional Bolivariana (FANB) dispose de quatre installations militaires le long de la Troncal 10 débouchant sur Pacaraima (RR). Récemment, Maxar a publié des activités de travaux détectées à Isla de Anakoko. Cette île, annexée en 1966 par le Venezuela, dispose également d'un aéroport dont il a été question lors d'une campagne médiatique sur les réseaux sociaux en décembre 2023.
Par ailleurs, un détachement de la Guardia Nacional est situé dans la ville de Santa Elena de Uairén, présentant également d'un aéroport. Au sol, si la FANB aurait pour objectif de déployer sa logistique opérationnelle à l'Ouest des régions Upper Takutu - Upper Essequibo et Potaro-Siparuni, il lui faudrait obligatoirement passer par l’État de Roraima.
Contexte de l'Operação Roraima
Compte tenu des tensions actuelles et afin de prévenir toute hypothétique tentative vénézuélienne de traverser la frontière, Brasília a préventivement déployé une partie de ses forces armées au Nord, dans le cadre de l'Operação Roraima, initialement prévue pour 2025. Ainsi, le 12° Esquadrão de Cavalaria Mecanizada se voit augmenter en capacités et intégrer le 18° Regimento de Cavalaria Mecanizado. Le transport est supervisé par le 9° Grupamento Logístico. Dès lors, autours de 600 militaires seront sur place, accompagnés de blindés.
L'Exército Brasileiro n'a pour autant pas attendu la relance des revendications du Venezuela pour miser sur les enjeux stratégiques de Roraima vis-à-vis de ce dernier. En 2020, l’accueil des migrants vénézuéliens et les programmes humanitaires (Operação Acolhida) mobilisent 565 militaires/jour dans l’État de Roraima. L'opération Roraima débute le 6 décembre 2023, à l'approche de l'été et des fêtes de fin d'année, une période particulièrement sensible en matière d'incendie et d'insécurité dans la région. 1.691 hotspots ont été enregistrés au cours du mois de février 2024. De son côté, la Police Militaire engage d'ailleurs, à la même période l'opération Roraima Mais Seguro.
Itinéraire et renforcement vers le nord
Un premier itinéraire débute de Cascavel (PR) par la route, puis par voie fluviale à partir de à Belém au Porto do Centro de Embarcações do Comando Militar da Amazônia (CECMA), pour atteindre Manaus (AM). De là, le convois repart prenant la route vers Boa Vista (RR) et enfin Pacaraima (RR). Un second convois au départ de Cascavel est parti en direction de Campo Grande (MS), où siège le 20° régiment blindé et fut également envoyé, en direction de Porto Velho (RO), Manaus et Boa Vista. L'opération (3 phases au total) fut conclue début février.
Dans les véhicules déplacés durant la première phase, on compte les blindés VBMT-LSR LVM-BR Guaicuru de l'entreprise IDV, initialement destinés aux opérations de lutte contre les chercheurs illégaux d'or (Garimpos). Sur 20 blindés, 16 viennent renforcer la 1° Brigada de Infanteria de Selva (autours de 2000 militaires au sein du Comando Militar da Amazônia), accompagnés de 6 Guaranis et 6 Cascavéis.
Enfin, initié à la date 15 décembre 2023, l'envoi de Mísseis Superfície-Superfície 1.2 AntiCarro (MSS 1.2 AC) à la 1ª Brigada de Infantaria de Selva, témoigne du niveau de vigilance des forces brésiliennes actuellement aux frontières et région amazonienne.
Roraima : un atout dans et hors des frontières brésiliennes
De par sa proximité géographique avec ces États nationaux, le Roraima est particulièrement important dans le contexte transfrontalier. Car les activités au Nord et Nordeste dépendent en partie de la stabilité aux frontières et sont fonctions des perceptions qu'en ont les acteurs intérieurs et extérieurs.
Éléments de stratégie nationale brésilienne
La littérature et les productions de la défense peuvent être des outils indicateurs des directions et objectifs du Ministère de la Défense. Parue en 2008 et réévaluée en 2020, a Estratégia Nacional de Defesa (END) présente les objectifs de réorganisation de la base industrielle et des forces armées brésiliennes. Elle permet de saisir quelques peu les perceptions de la défense sur les espaces brésiliens, et dans ce cas-ci l'Amazonie Légale :
No que se refere à Amazônia Legal, esta recebe atenção particular na END, sendo percebida como uma região rica em recursos naturais, pouco habitada e de vasta extensão que precisa ser integrada às demais regiões do país para que seja possível garantir a soberania nacional sobre os recursos da região e a adequada proteção às comunidades locais. É importante ainda destacar que a END considera tanto o espaço terrestre, quanto a faixa marítima denominada “Amazônia Azul” como regiões estratégicas relevantes.
Traduction : En ce qui concerne l'Amazonie légale, elle fait l'objet d'une attention particulière dans la Stratégie Nationale de Défense (SDN), étant perçue comme une région riche en ressources naturelles, peu habitée et d'une grande étendue, qui doit être intégrée aux autres régions du pays afin de garantir la souveraineté nationale sur les ressources de la région et une protection adéquate des communautés locales. Il est également important de souligner que la SND considère l'espace terrestre et la bande maritime connue sous le nom d'"Amazonie bleue" comme des régions stratégiques pertinentes.
Mais l'Amazonie Bleue peut recouvrir une acception plus large que l'espace situé du littoral aux limites de la Zone Économique Exclusive brésilienne. En ce sens, le réseau fluvial est tout autant à interpréter comme faisant partie de la stratégie de projection du pouvoir national par la puissance maritime, et à comprendre dans le concept d'Amazonie Bleue forgé par l’Amiral Roberto de Guimaraes Carvalho. Ce même réseau fluviale permit la définition de la frontière avec le Venezuela, comme vu plus haut. Par ailleurs, les caractéristiques énoncées dans la Politique Nationale de Défense quant à l'environnement national brésilien illustrent l'attention portée aux espaces tels que Roraima :
As fronteiras demandam atenção, na medida em que por elas transitam pessoas, mercadorias e bens, integrando regiões e aproximando o País de seus vizinhos, ao mesmo tempo em que por elas são perpetra das atividades ilícitas que assumem natureza transnacional, de forma que sua permeabilidade requer constante vigilância, atuação coordenada entre os órgãos de defesa e os de segurança pública e estreita cooperação com os países limítrofes.1717.
Traduction : Les frontières requièrent de l'attention, car elles sont traversées par des personnes, des biens et des marchandises qui intègrent des régions et rapprochent le pays de ses voisins. Dans le même temps, des activités illicites de nature transnationale sont perpétrées à travers ces frontières, de sorte que leur perméabilité exige une vigilance constante, une action coordonnée entre les organismes de défense et de sécurité publique et une coopération étroite avec les pays limitrophes.
Boa Vista et intérêts brésiliens au Guyana
Alors que le Venezuela avait gelé les relations diplomatiques avec le Brésil depuis la destitution de Dilma Roussef en 2016, plusieurs accords ont été discutés avec le Guyana lors du Mandat de Jair Bolsonaro. Ces accords portaient principalement sur les atouts de leurs frontières communes en matière de transport. La situation frontalière de Roraima est aussi une situation d'enclavement à laquelle le Guyana offre une porte de sortie. A partir de Boa Vista, l'aménagement de la route Bom Fim-Lethem-Linden, poursuivant sa trajectoire jusqu'à Georgetown et les régions côtières du Guyana, permettrait l'amélioration du transport des marchandises brésiliennes jusqu'aux marchés caribéens et atlantiques.
Route Boa Vista - Bom Fim - Lethem - Linden
Dans le Nord et Nordeste, ces marchés sont effectivement accessibles via la Transamazonienne ou BR-230, débouchant sur le port de Santarém (PA) (voir aussi : Marinetraffic.com). Mais bien qu'ils soient accessibles via les côtes, le port cubain de Mariel et sa Zona Especial De Desarrollo (ZED) (voir aussi : marrinetraffic.com, statista.com) sont, au-delà des investissements réalisés par le Brésil, des atouts géopolitiques importants ; pour l'approvisionnement de ressources et marchandises brésiliennes à destination de l'Atlantique Nord et de l'Asie ; pour le déploiement de sa politique de défense de l'Amazonie Bleue ; et parce que le passage par le Guyana vert les caraïbes sert l'approche brésilienne dans sa politique d'intégration continentale. Par ailleurs, le Brésil a normalisé ses relations avec Cuba en 2023.
Boa vista et Bom Fim sont également deux sites cruciaux pour le transport des produits en provenance et à destination de Manaus. Le Venezuela, la Chine et le Guyana en sont les 3 premiers pays importateurs. L'accessibilité par la route de Lethem est également un levier pour le secteur du tourisme. Enfin, les États d'Amazonas et Roraima sont tous deux liés à un même projet d'extraction et de production énergétique. En effet, le gaz naturel extrait du champ Azulão (AM) fournit la centrale électrique Jaguatirica 2 à Boa Vista, en opération commerciale depuis février 2022. Les opérations sont gérées par l'entreprise brésilienne Eneva. Selon le ministère des transports, en 2023, les voies de communications ont vu quelques 4 600 km s'ajouter au réseau du territoire nationale, avec un investissement s'élevant de 14,5 milliards de Reais (ndlr : 2 708 310 000 €) dont 50% sur fonds publics. L’État de Roraima reçu, la même année, un investissement de 7,07 milliards de Reais.
La vue d'ensemble
Se positionner en tant que médiateur ...
Le contentieux entre le Venezuela et le Guyana est venu s'ajouter à la liste des menaces perçues par les pouvoirs publics, pesant actuellement sur le nord et l'ouest du Brésil. Ces menaces sont identifiées comme étant sécuritaires et géopolitiques. Sécuritaires en tant qu'elles désignent des individus et groupes armés (actions criminelles, groupes armées venus de Colombie et présents au Venezuela,...) ; des phénomènes liés aux questions environnementales (assèchement du fleuve Amazone, déforestations et incendies) ; et géopolitiques telle que "l'augmentation de la pression internationale sur les pays amazoniens, sous couvert d'un discours écologique (environnemental), mais perçue par les militaires comme une forme d'avidité pour les ressources naturelles de la région" (Cel Oscar Medeiros Filho, 2021).
Certes, ce qui se déroule en Amazonie implique aujourd'hui des acteurs comme la France, les États-Unis, le Royaume-Unis, la Chine, etc. C'est pourquoi le Brésil se veut d'autant plus être en position de leader sur les questions amazoniennes. Le 14 décembre 2023 à Saint-Vincent et les Grenadines, par la présence du ministre des affaires étrangères Mauro Vieira, le Brésil s'est ainsi présenté en tant que facilitateur lors du dialogue entre les présidents Irfaan Ali et Nicolas Maduro. Les deux chefs d’États ont convenu de poursuivre le dialogue selon les termes de la "Déclaration d'Argile".
Malgré l'effet spectaculaire donné par la médiatisation de la défense brésilienne, il reste fort peu probable que le Brésil compte miser sur les forces mobilisées lors de l'opération Roraima si un conflit interétatique venait à suivre. Car au vu de l'étendue des frontières du Venezuela avec l'Amazonie brésilienne, et malgré la logistique présente préalablement sur place, serait-ce suffisant pour prévenir un éventuel conflit ?Certainement, non. Mais l'objectif d'être davantage présent en Amazonie est rempli.
Car, en termes de politique intérieure (osons-le, de politique amazonienne), il serait mal avisé d’omettre l'importance qu'apporte Brasília à l'occupation des territoires indigènes et amazoniens. En d'autres termes, pour Brasília, que ce soit par les programmes humanitaires ou de lutte contre la criminalité, la défense brésilienne se doit d'être présente en Amazonie, pour maintenir sa souveraineté nationale et pour ses ambitions internationales.
... face à plusieurs acteurs
Dans tous les cas, nous pouvons considérer que cette opération présente un ensemble de signaux à destinations des acteurs régionaux. Nous proposons les réflexions suivantes quant aux possibles rôles de cette opération :
1. Un signal envoyé au Venezuela et au Guyana, en tant que manifestation de sa capacité de mobilisation, visant à calmer les esprits et de positionner Brasília comme facilitatrice des dialogues encadrant ce contentieux (et pourquoi pas les éventuels à venir ?). Le Brésil a besoin que ces partenaires sud-américains soient en bon terme, ces derniers participant aux institutions au sein desquelles il ambitionne d'avoir le leadership (exemple : ATCO).
Il faut également tenir compte qu'en cas d’annexion de l’Essequibo, la moitié nord de L’Etat de Roraima serait encerclée en son Nord-Nord-Ouest (par l’Etat de Bolívar) et à l’Est (par la Guayana Esequiba). Ce qui peut avoir motivé la réaction brésilienne.
2. Un signal envoyé aux États-Unis, partenaire stratégique du Guyana, manifestant que le Brésil, en tant que la grande puissance sur le continent, gère la situation dans son voisinage en Amérique du Sud et Caraïbes, à travers la voie du dialogue diplomatique et par les institutions (dans ce cas-ci, CELAC), sans l'action extérieure des États-Unis ou acteurs atlantiques nord.
3. Un signal envoyé aux acteurs étatiques dans leur ensemble quant au risque de débordement régional (conflits hybrides, multiplications des incendies dont Roraima est particulièrement victime, etc.) si les groupes armés et factions criminelles en Amazonie venaient à prendre part aux tensions. Rappelons-le ; cette opération fut projetée préalablement par le ministre de la défense Raul Jungmann lors de la présidence Temer. Elle advient également alors que la Police Militaire met en place l'opération "Roraima Mais Seguro" en décembre 2023.
Fédérer à l'approche des élections ?
Les symboles n'ont d'ailleurs pas manqué durant ces semaines de tensions, entre la médiatisation de l'île d'Anacoco, la guerre de communication dont “La Guerre des Drapeaux” et la nouvelle carte du Venezuela incluant l'Essequibo. Enfin, le référendum fut à lui seul tout un symbole, et un objet fédérateur à l'approche des élections. A ce sujet, alors que des élections vénézuéliennes auront lieu en 2024, l'interdiction pour Maria Corina Machado de se présenter comme candidate vient quelque peu contrarier l'allègement des sanctions de Washington. Ces dernières étaient prévues d'être levées pour les secteurs du gaz et du pétrole, si des élections libres venaient à être organisées par Caracas.
Stabroek et le Guyana : les Caraïbes comme espace de convoitise
En 2022, Chevron avait déjà pu temporairement reprendre une partie de ses activités auprès du Venezuela, ce qui ouvrait une voie des possibles pour l'entreprise états-uniennes quant aux hydrocarbures vénézuéliens. Exxon Mobile et Esso sont par ailleurs opérateurs au champs pétrolifère de Payara au Guyana. Exxon, Hess et CNOOC poursuivent les explorations dans le bloc Stabroek.
La Chine étant très présente au Guyana et, via l'entreprise CNOOC, elle possède 25% des parts de LIZA. Elle a affirmé son soutien au Président Maduro, le Venezuela étant un partenaire financier et stratégique dans la Belt and Road Initiative (en plus d'un programme de recherche conjoint dans le domaine spatiale). Alors que l'Argentine ne rejoindra pas le groupe des BRICS+, le Venezuela pourrait être un acteur sud-américain apportant une manne énergétique conséquente, avec ou sans la Guyana Esequiba d'ailleurs. La Chine a appelé à la résolution pacifique du conflit. Les États-Unis, en soutien au Guyana, y ont augmenté leur aide militaire.
Rimshot Insight - 24 février 2024
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