Province de Nampula : une dette verte ? (partie 1)
Le Mozambique est sujet aux déplacements forcés de populations, aux risques climatiques et, depuis 2017, aux insurrections armées dans les provinces du Nord. Le pays fait face à ces difficultés alors que sa manne gazière en fait un des États les plus prometteurs de l’Afrique de l’Est et un eldorado pour les entreprises étrangères.
Avec son canal hautement stratégique, devenu une tête de pont des réseaux de transports chinois et en Indo-pacifique, le Mozambique attire toutes les convoitises. Malgré une actualité marquée par une toute relative baisse des tensions dans la Province de Cabo Delgado, deux « inputs » viennent retenir notre attention : la toute relative éventualité d’une relance du projet d’infrastructure GNL conduit par TotalÉnergies et les élections d’octobre 2023.
Pour la Belgique, le Mozambique fait partie de ses 14 partenaires de coopération gouvernementale belge. Dans ce contexte, par sa position géographique critique mais aussi son corridor économique, la Province de Nampula, accueillant un programme de coopération belge, nous intéresse particulièrement.
Le travail qui suit est réalisé en vue d’établir une proposition de plusieurs points d’intérêts dans cette même province. Ces quelques éléments présentés ci-dessous viendront, nous le souhaitons, mettre l’accent sur les zones, acteurs et thématiques pouvant éclairer nos partenaires dans le cadre de leur travail de recherche.
La première partie de ce travail présente un target fact sheet, ainsi que des éléments de généralités quant aux méga-projets et infrastructures caractéristiques du Mozambique. Ensuite, nous présentons quelques questions sur le nord du Pays là où se situe la province de Nampula. Nous y évoquerons les enjeux actuels des déplacements de population et de la crise politique qui accompagne les élections municipales d’octobre 2023.
Dans la seconde partie, nous exposerons des éléments d’informations concernant l’hydrogène vert en tant que secteur de transition énergétique en voie de développement dans la région et pour la Belgique. Afin de nous donner un temps de recul sur l’actuelle crise politique qui accompagne les élections municipales d’octobre 2023, le sujet sera également évoqué dans cette seconde partie. Enfin, nous tenterons une réflexion sur les enjeux conduisant les acteurs belges et mozambicains dans leur démarche de coopération gouvernementale. L’ensemble de cette note d’analyse a pour objectif d’évoquer, certes en surface, les possibles points d’intérêt destinés à être approfondis par nos partenaires.
Target Fact Sheet
Capitale : Maputo
Langue Officielle : Portugais
Localisation : Situé sur la côte sud-est de l’Afrique, bordé par l’océan Indien.
Population : 32,08 millions (2021) *Banque Mondiale
Économie : En transition vers l’émergence, principalement axée sur l’agriculture, les ressources naturelles, l’industrie et le commerce. Importance du port de Maputo pour le commerce Sud-Africain.
Réserves prouvées : 28 316 Md m3 (portsetcorridos.com, 2022)
4 530 Md m3 (ifri, 2020) - Importance du Bassin de Rovuma et côtes sud (Inhassoro)Hydropower: Importance du barrage de Cahora Bassa.
Énergie Éolienne et Solaire: Exploration du potentiel de l’énergie éolienne et solaire pour diversifier la production d’électricité.
Décarbonation: Les ressources hydroélectriques du Mozambique sont supposées contribuer à la dé-carbonisation des systèmes électriques nationaux et régionaux.
Production d’Hydrogène Vert: Le Mozambique ambitionne de devenir un centre régional de production d’hydrogène vert, avec des implications majeures pour la décarbonation du transport maritime et des industries lourdes à l’échelle mondiale. GreenH2K – Projet de Shell et Eni – projets à grande échelle – initiatives gouvernementales
Réserves : Le Mozambique possède d’importantes réserves de gaz naturel au large de sa côte qui ont attiré des investissements majeurs dans le secteur gazier. Bassin de Rovuma et Côtes sud (Inhassoro)
Exploration et exploitation : Majors participant à l’exploration et à l’exploitation des réserves de gaz et pétrole au large du Mozambique : TotalEnergies – ExxonMobil – Eni – Sasol – Occidental Petroleum (anciennement Anadarko)
Area1 ⇒ Prosperidade, Mamba
Area4 ⇒ Golfinho/Atum, Coral South Projet Mozambique LNG
Compétition sino-américaine dans le Bloc-4
Mise en service de Coral South
Coopération Belgique-Mozambique : La Belgique s’engage à soutenir les projets d’énergie renouvelable, y compris la production d’hydrogène vert, à travers un programme de coopération de 25 millions d’euros sur cinq ans (2023 -2028).
Ministère de la Coopération au développement : Avec la Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération (Mozambique) Veronica Nataniel Macamo Dhlovo, La Ministre belge de la Coopération au Développement Caroline Gennez a officiellement lancé ce programme de coopération pour lutter contre le changement climatique au Mozambique. Un accent particulier est mis sur les projets d’énergie renouvelable dans les zones rurales.
Généralités
La Guerre d’indépendance, menée par le Frelimo, dura une décennie (1964-1974) pour déboucher par la suite sur une guerre civile entre le Frelimo et et le Renamo (1977-1992). Les relations diplomatiques entre la Belgique et le Mozambique s’établirent le 25 Juin 1975, année de l’indépendance du Mozambique, durant cette période.
Ces années d’instabilité et de conflits refroidissent les investisseurs. Les années de “rattrapage” sont caractérisées par une croissance économique annuelle de 9,1% et le développement de plus larges infrastructures telles que Mozal (south32). Les investissement étrangers à destination de ces infrastructures interviennent dans le cadre des plans d’ajustement structurel.
Ces plans suivent l’adhésion du Mozambique au Fond Monétaire international (FMI), Banque Mondiale (BM) et Convention de Lomé en 1984. Dans le domaine énergétique, par son entreprise Sasol, l’Afrique du Sud développe l’extraction de gaz naturel à Pande et Temane et l’acheminement par gazoduc et liquéfaction, dans la station « Secunda » d’Afrique du Sud (Lat/Long: 26.56425315,29.15837982). Durant la même décennie, le pays commence à se spécialiser dans l’industrie manufacturière du textile et de l’aluminium. Le textile est ensuite délaissé pour une diversité de branche à “forte intensité capitalistique”. TotalEnergies débute ses activités au Mozambique en 1991.
Dans la période 2005-2012, le développement des projets d’extraction atteint jusqu’à 90% des exportations, 75% de l’investissement privé et 50% du PIB (Frénoux, 2018). C’est une économie enclavée, créant peu de valeur ajoutée ou de tissus socio-économiques avec les autres secteurs du pays, si ce n’est à travers les externalités sociales et environnementales. La BM estime alors que les revenus miniers vont augmenter grâce aux exportations via les corridor vers Nacala, du port de Macuse et de Beira.
Des réserves estimées à 2 100-3 150 millions de tonnes de GNL (près de vingt-cinq fois celles de Pande et Temane) ont été découvertes dans le bassin de Rovuma au nord du pays en 2010 et sont considérées comme les plus importantes d’Afrique subsaharienne.
La production d’électricité est dominée par le barrage de Cahora Bassa (Tete, 2 075 MW) à destination de l’Afrique du Sud.
Le Mozambique se situe donc dans une phase où la création de richesse ne permet plus à une partie significative de la population de sortir de la misère.
Les découvertes de gaz vont quant-à-elles attirer les puissances étrangères et leurs majors. Dans ce secteur (Augé, 2020), une variété d’acteurs nationaux et internationaux participent à l’exploration et à la production de gaz naturel.
Le Mozambique et son Canal constituent, en raison de sa situation géographique privilégiée, une région riche en ressources naturelles et énergétiques. C’est également un point de passage important du commerce international. La liste suivante présente quelques sites clés d’enjeux énergétiques ou de transportation ( Lieu Projet - Province - Circulation ).
| Base Militaire de Pemba - Cabo Delgado - /
| Port d’ancrage de Pemba - Cabo Delgado - Trafic Maritime
| Projet Gazier de Rovuma - Cabo Delgado - Fiche GEM
| Port de Beira - Sofala- Trafic Maritime
| Terminal de Carburants de Matola - Maputo - Trafic Maritime
| Port de Maputo - Maputo - Trafic Maritime
| Gisement de Charbon de Moatize - Tete - Trafic Maritime
| Bassin du Zambeze - Tete - Vue Cahora Bassa
| Aéroport de Pemba - Cabo Delgado - Trafic Aérien
| Aéroport de Nacala - Nampula - Trafic Aérien (détails)
| Port de Nacala - Nampula - Trafic Maritime
| Aéroport de Nampula - Nampula - Trafic Aérien(détails)
| Zone Économique Exclusive (ZEE) - Cabo Delgado, Nampula, Sofala, Inhambane, Gaza, Maputo - /
Ces opportunités et infrastructures suscitent l’intérêt de plusieurs acteurs extra-nationaux, notamment les États des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), ainsi que d’autres puissances comme la France, les États-Unis et le Royaume-Uni. Ces derniers sont présents en région Indo-Pacifique, en raison de leurs intérêts économiques, sécuritaires et géostratégiques. Prenons l’exemple du Corridor de Nacala : la baie et le Port de Nacala, présentent plusieurs terminaux (clusters) de transport connecté par voies ferroviaires au Malawi et à la Zambie. Ainsi, sa sécurité va de paire avec celles des chaînes d’approvisionnement en provenance et à destination des marchés mondiaux sur terre, comme sur mer.
Au nord, un espace fort prisé
A proximité de la frontière tanzanienne, le bassin de Rovuma dispose des champs et concessions de Rovuma Offshore Area 1 et 4 (Golfinho-Atum, Prosperidade, Orca, Tubarao and Tubarao-Tigre). Le Projet Mozambique LNG est orchestré par TotalEnergies et réuni divers partenaires mozambicains et étrangers. Ce projet vise le développement du gisement de gaz Golfinho-Atum dans le Bloc Offshore 1, ainsi que la conception d’une installation de gaz naturel liquéfié (GNL) d’une capacité de 12,88 millions de tonnes par an, installée sur la côte de Cabo Delgado au Mozambique. Les informations qui suivent dans cette section viennent du GEM et de NS Energy.
LE MOZAMBIQUE LNG PROJECT
Ce méga-projet implique un investissement estimé à environ 15,5 milliards de livres sterling (20 milliards de dollars), dont la décision finale d’investissement (DFI) fut prise en juin 2019. L’infrastructure du Projet Mozambique LNG est initialement composée de deux unités de liquéfaction de GNL, totalisant une capacité nominale de 12,88 millions de tonnes par an. La responsabilité de l’exploitation du Projet Mozambique LNG échoit à TotalEnergies, qui détient une participation de 26,5 % dans la concession d’exploration et de production de la Zone 1 de Rovuma.
ROVUMA OFFSHORE (AREA 1 & 4)
Les zones Offshore Rovuma 1 & 4 constituent deux zones offshore distinctes, situées dans le bassin de Rovuma, à environ 40 km au large des côtes septentrionales du Mozambique. La Zone Offshore Rovuma 1 se trouve actuellement en phase de développement, grâce à un consortium mené par TotalEnergies et réunissant divers partenaires, dont BREM, qui détient une participation de 10 % dans le projet. Il englobe le développement de champs de gaz naturel destinés à alimenter initialement une installation de GNL à terre, avec une capacité de production atteignant environ 100 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour (MMcfd).
Inde | Parts dans Rovuma Offshore Area1 = 30%
Beas Rovuma Energy Mozambique (BREM) joint Venture de :
Oil India Limited (OIL) = 40%
Bharat PetroResources Limited (BPRL) Ventures Mozambiques, filiale de Bharat Petroleum
France | Parts dans Rovuma Offshore Area1 = 26,5%
TotalEnergies (Total E&P Mozambique Area 1 Limitada)
Japon | Parts dans Rovuma Offshore Area1 = 20%
Mitsui (Mitsui E&P Mozambique Area1 Limited)
Thaïlande | Parts dans Rovuma Offshore Area1 = 8,5%
PTTEP Mozambique Area 1
Mozambique | Parts dans Rovuma Offshore Area1 = 15%
Empresa Nacional de Hidrocarbonetos
(ENH Rovuma Área Um, S.A. )
Etats-Unis d’Amérique, Japon, Italie | Mozambique LNG Project
Site de Afungi – ingénierie, de l’approvisionnement et de la construction (EPC) (voir : NS Energy)Joint Venture CCS JV scarl (Chiyoda Corp, McDermott, Saipem)
En ce qui concerne la Zone Offshore Rovuma 4, son développement est dirigé par Eni, en collaboration avec d’autres partenaires. La phase initiale du projet Rovuma LNG est axée sur l’exploitation des réservoirs Mamba situés dans la Zone 4.
Le développement des infrastructures et des unités de liquéfaction pour le projet Rovuma LNG sera mené par ExxonMobil, tandis qu’Eni assumera le leadership en ce qui concerne les développements et les opérations en amont.
Italie → ENI | Parts dans Rovuma Offshore Area4 = 40%
(Joint Venture Mozambique Rovuma Venture – MRV)
Etats-Unis d’Amérique → ExxonMobil, Anadarko (rachetée par Occidental Petroleum en 2019) | Parts dans Rovuma Offshore Area4 = 40%
(Joint Venture Mozambique Rovuma Venture – MRV)
Chine → CNPC (lien vers China Daily) | Parts dans Rovuma Offshore Area4 = 20
(Joint Venture Mozambique Rovuma Venture – MRV)
Italie, Etats-Unis, Chine → Joint Venture Mozambique Rovuma Venture – MRV |
70 % des intérêts dans le contrat de concession d’exploration et de production de la zone 4
Portugal → Galp | Parts dans Rovuma Offshore Area4 = 10%
Corée du Sud → Kogas | Parts dans Rovuma Offshore Area4 = 10%
Mozambique → ENH | Parts dans Rovuma Offshore Area4 = 10%
Sont également présentes sur le territoire, Rosneft et Qatar Energy. Cette dernière est partenaire de l’Italien ENI. Les entreprises citées ne sont pas seulement impliquées dans l’exploration et la production de gaz au nord mais dans diverses régions du Mozambique. Leur engagement et leur capacité à influencer les aspects économiques, politiques et sécuritaires du Mozambique varient en fonction de leurs ressources et de leurs intérêts spécifiques.
Province de Nampula
La Province de Nampula est traversée par des objectifs ambitieux en matière de croissance économique, objectifs soutenus par des politiques nationales formant des Zones Économiques Spéciales et des Zones franches industrielles. Le Corridor de Nacala est un ensemble de sites clés du développement et de transportation dans les provinces du nord.
Sa trajectoire relie :
le port de Nacala (port Lat/Long : -14.5415,40.6675)
à la ville de Nampula (Lat/Long : -15.1216775,39.264739)
en direction de Cuamba ( Lat/Long : -14.8036424,36.5210908) en Province de Niassa, par routes et chemins de fer.
Liwonde (Lat/Long : -15.06665,35.22543) au Malawi
Moatize à proximité de Tete (Lat/Long : 16.1348949,33.5266036).
Port de Beira en Province de Sofala (Lat/Long : 19.7983445,34.7824326) (par chemin de fer)
Déplacements
La ville de Nampula s’avère être un espace majeur d’arrivées et de départs dans la province (mars 2023). Située dans le centre de la Province, la « Reine du Nord » est traversée par la ligne de la Baie de Nacala au Malawi et l’axe routier entre les provinces de Zambezia et Cabo Delgado (arup.com). La province est également sujette aux risques élevés de crues, inondations côtières, feux de forets et cyclones en plus des risques dits plus « modérés » (thinkhazard.org). Ce niveau de risques est évalué entre-autres par les acteurs institutionnels disposant d’outils de veille météorologique et de mise en place de Systèmes d’Actions Précoces (SAP) tels que l’Union Européenne, l’Organisation Météorologique Mondiale, FAO.
La géographie physique et les conditions climatiques jouent un rôle majeur dans la dynamique des déplacements de population vers et au sein de la Province de Nampula. Suite au cyclone Kenneth en 2019, les travaux de reconstruction dans la Province de Cabo Delgado offrent un espoir de re-migration et de stabilité. Soutenus notamment par la Belgique, des projets locaux de développement rural sont actuellement en cours de réalisation. Ils visent à améliorer les conditions de vie des habitants et de leur permettre une certaine résilience.
Les cyclones tels que Kenneth (2018-2019), Idai (2019), Chalane (2020), le contexte d’insécurité (États Islamique au Mozambique) rendirent les populations particulièrement vulnérables aux risques dus à la pandémie de covid-19, à la récente épidémie de choléra et aux inondations provoquées par Freddy.
En parallèle, les populations envisagent de retourner ou de se déplacer à l’intérieur de la Province de Cabo Delgado, malgré la persistance de certaines incursions de groupes armés non-étatiques. Les actions menées par ces derniers ont toutefois sensiblement diminué suite à l’intervention des troupes rwandaises. En août 2023, les forces mozambicaines ont ainsi réussi à éliminer Bonomade Machude Omar, membre du groupe Ansar Al-Sunna Wa Jamma (ASWJ), également connu sous le nom d’Al Shabab au Mozambique. Ci-dessous, deux cartes illustratives des violences politiques recensées par Acled (septembre et octobre 2023) dans le nord du pays.
Durant la période de septembre-octobre 2023, le nord fut touché par les déplacements de population, dus aux craintes d’attaques menées par des « acteurs non-étatiques armés » à Mocimboa da Praia et Marere en province de Cabo Delgado (dtm.iom.int/mozambique). Des attaques ont par ailleurs été menées par « l’État Islamique au Mozambique » durant le mois de septembre et manifesteraient d’un usage croissance « d’engins explosifs improvisés (…) reflétant peut-être des changements dans leurs capacités opérationnelles » (intelligencebriefs.com). Les incursions suscitent toujours des craintes d’attaques et entraînent des déplacements de population, également vers Nampula. Dernièrement, les insurgés ont également mené des actions dans la même province, dans les districts de Memba et Erati.
Dans la Province de Cabo Delgado, la suspension (liée au contexte d’insécurité) des travaux du projet Mozambique LNG de TotalEnergies pourrait tendre vers la perspective d’une reprise éventuelle. Après les élections municipales du 11 octobre 2023, plusieurs manifestations ont éclaté en raison de contestations de résultats par l’opposition, créant une atmosphère de tension politique.
Lors de cette première partie, nous avons tenté de présenter des éléments de généralités.
La prochaine partie se concentrera sur le développement de l’hydrogène vert, la coopération gouvernementale belge au Mozambique, ainsi que sur la crise politique actuelle suite aux élections d’octobre 2023.
Notes additionnelles : pour des données quantitatives sur le gaz en Afrique, voir l’Africa Gas Tracker du GEM spreadsheet docs.google.com
Pour des informations financières, par exemple sur le projet GNL de la Zone 1, voir les données de l’Early Warning System et tagmydeals
Rédaction : 3 novembre 2023
Licence : (CC BY-NC-ND 4.0)